Visite de la “Manufactura PILAR”

L’industrie fait tout de meme 80 hectares et emploie pas loin de 1000 personnes … son activite et la production de tissu et de certains articles (rideaux, draos, edredons …) puis l’expedition sur le site de ASUNCION.

Suivez le guide pour comprendre le processus … on va simplifier un peu tout de meme !
Petits rappels : il est interdit de descendre du petit train en marche, ni de toucher ou passer la main dans les machines, sous peine de se faire bruler, arracher un membre, se faire tisser ou teindre en quelque couleur que ce soit … ni meme de toucher les fesses des secretaires ou autres employees du site …vous etes pret ? ON EST PARTI …

L’entreprise tout d’abord travaille avec les producteurs de coton situe dans la region de PILAR ou plus loin encore. Elle finance et aide les producteurs : qualite du produit, rendement … le coton qui arrive est 100 % naturelle … vous vous rappelez du slogan de PILAR ? ceux qui suivent ? ^^

Le coton arrive donc par camions (cf articles precedents) sous forme de sacs qui font tout de meme 70 Kgs. Le produit est brut car il y a la fleur et le germe encpore qu’il faut extraire. Un premier tri grossier a ete fait par le producteur.

L’entreprise va donc trier … une parti des semences va etre replanter mais il peut arriver que cela ne prenne pas, alors ce que nous allons voir c’est ce que nous allons en faire … car il faut savoir que rien ne se perd dans la production du coton … il y a toujours un "truc" a faire a chaque etape du processus !

Ce que nous pouvons faire c’est de "l’aceite". Cette huile peut etre comestible et va servir a faire cuire la viande, faire la cuisine … et l’autre est une forme de combustible …

Lors de la production le "residu solide" obtenu, quand la semence est pressee, va servir a faire du savon … oui oui je sais vous allez voir que peu de personnes voudraient se laver avec ceci … mais pas d’inquietude il est traite … et non ce n’est ni du chocolat ni du "shit" … non mais dis dont !!!

Le "residu" peut aussi servir a faire de la farine qui va etre distribue aux eleveurs pour le betail … entreposes dans les sacs ci dessous ...

Sa va ? Tout le monde suit ? On a perdu personne en route ?

Ce que vous voyez c’est la chaufferie qui alimente toutes les machines, l’entreprise peut produire sa propre electricite car les coupures peuvent survenir … la production de tissu ne s’arrete jamais.

Plongeons dans le vif du sujet : le coton. Vous vous rappelez de la separation ? Ou va t il ensuite ?

Il part directement, apres la separation de la semence, vers un atelier qui va se charger de le mettre grossierement sous forme de plaques compressees … ces dernieres sont stockees en attendant d’etre utilisees … (a votre droite)

Nous sommes desormais au debut de la chaine de production … cette derniere suit un enchainement logique dans toute la structure : de l’arrivee brute du coton a sa sortie sous diverses formes : rouleaux de tissu, rideaux, couvres-lits …

On va d’abord "decompresser" les plaques de coton … puis apres un passages dans diverses machines, on va retrouver notre coton sous fome de fil qui peut egalement etre vendu en l’etat … Sinon ces derniers repartent sur la chaine de production. Il sont de differentes tailles pour une destination (produit fini) differente …

Le tissu produit depend du fil que l’on tisse donc depend de l’utilisation que l’on veut en faire : vetements, rideaux, edredons, nappes, serviettes, peignoires … Apres selection et controle de la qualite, de la resistance … le fil est transfere dans un atelier ou il va ressortir sous la forme de grands rouleaux bruts de tissu, c’est la premiere fois dans la chaine que nous voyons du tissu brut …

Ce "premier jet" est dispatche dans d’autres chaines afin de creer le tissus qui va servir a la production des chemises, des pantalons, produits pour la salle de bain …

Je vais laisser parler les photos desormais, car expliquer avec precisions est un peu inutile … serait ce pour masquer mes carences linguistiques lorsque des points de detail survenaient ??! ptet ben’ …

Vous pouvez donc voir comment le tissu ce fait avant d’etre teint pour les vetements, pour fabriquer des rideaux ou encore des nappes … vous voyez egalement comment on imprime les dessins sur les tissus … Enfin vous voyez ou est confectionne une partie des produits finis … car PILAR en exporte une partie, ou en vend dans les 3 magasins du pays … Toutefois, elle vend plus de tissu (destine a la confection de vetements) que de produits finis comme les rideaux, les serviettes, les peignoires …

Voili voilou en gros la visite guide de l’empresa PILAR … j’espere que j’ai perdu personne en route ?! je sais ce fut un peu long mais un brin de culture ne vous fait pas de mal … sa evitera que a mon retour j’explique a tous comment on fait, meme si je sais que de toute facon il va falloir que je m’y colle …et puis vous aurez vecu un moment de mon travail ici : l’etude du produit … pfff arrete ton char Ben-Hur !

Bon je retourne au boulot … on ne me paie pas pour faire quelque chose … lol … alors vamOs !

le voyage a PILAR ...

J’ai eu la chance dans le cadre de mon travail de visiter la "manufactura PILAR". Comme vous le savez, desormais je fais parti integrante de cette societe qui fabrique et commercialise du textile. Il etait enfin temps d’aller visiter cette industrie, fleuron de l’economie Paraguayenne.

La ville de PILAR est situee au Sud du Paraguay, sur le "Rio Paraguay" dans la region du NEMBUCU, dans le Chaco Humide. C’est la region la plus basse du pays. Elle est relativement plate car on distingue tout de meme quelques montagnes mais il y a surtout enormement de marecages … ben ouais encore et encore de l’eau ^^ … pour vous donner un ordre d’idee le Paraguay oscille entre 70m et 100m au dessus du niveau de la mer …

Je suis parti avec "el Doctor CABALLERO" qui le Directeur General de l’entreprise … au cours du voyage … qui a tout de meme dure 4 h, j’ai pu enfin voir comment est fait le Paraguay bien loin de la pollution et du bruit de ASUNCION … Tout d’abord sachez que ASUNCION est la plus grande ville du Paraguay avec une zone periurbaine consequente, ensuite il y a d’autres "point de population" qui sont reliees par des routes goudronnees … je precise car il y a beaucoup de chemins de terre ^^ …

Nous avons donc traverse pas mal de "petites villes" : Ce que j’ai vu ?? un allee centrale et toutes les rues perpendiculaires, des chemins de terre ou d’herbe ou alors quelques paves de ci de la … ou des gens sont assis aux abords de leurs maisons discutant entre eux autour d’un "Terere" (cf. article a venir), ou faisant la "siesta" … c’est le sport national apres le "futbol" ^^ … les chiens sont allonges sur la route quand ce ne sont pas des vaches et les voitures les evitent … ou les ecrasent … oui oui je parle bien des chiens, ils ne roulent pas avec un char d’assaut, vous demanderez a Morgan ^^ …

Pour le reste, des maisons avec des petits lots de terre … le tout tres sommaire, je rappelle tout de meme que ici la majorite des gens sont pauvres comme le souligne Guillermo CABALLERO (G.M) mais la solidarite et l’entraide permettent de contourner le probleme.

Dans les campagnes par exemple un possede une vache, l’autre une voiture, un autre un tracteur, l’autre un bout de terre … ce sont des exemples simplistes mais ils vous aident a comprendre. En effet on peut dire que c’est une forme de troc … de quoi ? non non j’en vois venir ils ne se pretent pas les femmes meme si celle du voisin est mieux … quoique sa peut etre pratique si la tienne te casse oreilles (pour parler poliment), ou bien est tout le temps derriere toi … certains se reconnaitront ^^ …

Au bout de 4 h environ, nous arrivons a PILAR, ici GM est connu comme le loup blanc, car ce "petit village" de 35 000 ames vit grace a l’activite qu’engendre la "Manufactura PILAR".
Une "Avenida Centrale" et pour le reste ce sont de petites routes pavees, goudronnes, des chemins ou encore des routes avec du sable comme a la mer … je sens que mes tongs vont servir … ah ouais je vous avais pas raconte … je me suis achete des "zapatillas" pour quand il pleut a ASUNCION c’est bien pratique quand il y a 20 cm de flotte pour aller au boulot !

Nous passons devant la "Tienda" de PILAR ou je vais travailler pendant les deux jours suivant … je vais pas vous prendre la tete non plus avec le taf, le blog est pas la pour sa ! puis nous allons a la "Residence des Directeurs", situee en face de la "Manufactura" … je ne vais pas vous decrire comment elle est faite je pense que apres avoir vu les photos, vous aurez envie d’y aller :p (style hacienda).

Je fais ensuite un rapide tour a l’entreprise pour faire connaissance avec Pedro et son equipe qui sont charges des relations publiques, exportations … la visite est programmee pour demain matin !
Je fais un petit brin de balade le long des rives du Rio Paraguay le temps d’admirer et de m’impregner du coin : air pur, pas de bruit, un environnement "a la cool", "tranquiloooo" … saviez vous que cela devient ma grande devise ?

Il est temps d’aller manger en compagnie de G.M et de sa femme Yvonne, de mon maitre de stage Octavio et de son pere "el Profesor GONZALEZ" (responsable production du site PILAR) … ce sont des personnes tres simples et j’ai pu apprendre beaucoup en quelques heures sur la region et l’entreprise …

Voila le prochain article traitera de la visite … avant de nous quitter je vous laisse quelques photos ... histoire de visiter un peu la ville ... profitez bien ... et ne vous perdez pas en route !!!

.............

a chaque angle de rue ... il a de petits "restos" en pleine air ... on y sert de tout (et n'importe quoi...) ... un petit lomito ne vous tente pas ?! moi j'y cours ...

Ci dessous vous pouvez voir les rues ... tantot goudronnees, tantot sablees ou boueuses ... on circule dans cette petite ville en mobylette, scooter et velo ... ou la "caleche" ! bien sympathique ma foi ... c'est le calme et la "tranquiiille.attitude" qui domine ...

ici les scooters et velos font legion ... admirez les parkings ... j'y pense la Federation Paraguayenne des Motards en Colere pourrait avoir du succes ici !!!

cela n'inspire t il pas le calme ... la tranquilite ... et l'envie de ne rien faire ... laissez vous tenter par des vacances a PILAR !

Voici desormais ... le RIO PARAGUAY, c'est la frontiere naturelle et officielle entre le Paraguay et l'Argentine ... oui oui tout la bas c'est l'Argentine ... ces aussi sous ces latitudes que l'on trouve du poisson ... et du bon ! (cf article precedent)

Je ne pouvais partir sans vous offrir ce coucher de soleil ... mais a l'instar de nos habitudes ... ce soir nous nous endormirons sur le sol Paraguayen bien sur ... mais avec un regard tourne vers l'Argentine ... synonyme de nouvelles peripeties !

PS : rahan si tu nous regarde ... je n'ai pas encore trouevr la taniere du soleil !!! (aie aie aie edouard a pris un coup de soleil ...)

Adios muchachOs !

en aparte ... avec nos amis les poissons !

Petite rubrique pour CHARLES dans un premier temps, pecheur inconditionnel et invetere du "pescado"...

Je te propose un petit tour d’horizon "aquatique" de la "population locale Paraguayenne", mais ne me demande pas quel gout ils ont car le prix est tres cher a Asuncion. Le seul que nous trouvons c’est le "SURUBI", il a un faux air de "poisson-chat" mais chose inattendue il a un gout de truite pour le reste je m’en remet a ta culture "pescadive"…

Enfin pour SAM dans un second temps, cela va te rappeler nos retours de soirees et le dernier verre avant d’aller dormir … tu sais ce long moment a mediter sur le bilan de la soiree devant cette emission hautement culturelle et instructive dont tout le monde se fout a 4 h du matin ??! … Chasse et peche … eh oui tu avais devine … petit moment nostalgie donc … on en remet une couche … c’est parti !

Pour les autres ... je vous laisse admirer ces superbes specimens realises a la main ... maintenant ressemblent ils aux vrais ... a vos bottes et vos cannes ... a vous de me le dire !

bonne peche !!!